La Franc-Maçonnerie : passé, présent et avenirAGEPCOM Admin2024-10-12T14:30:40+02:00

La Franc-Maçonnerie : passé, présent et avenir

Conférence

En partenariat avec : Loge maçonnique de Rueil Malmaison "Les Fidèles d’Hiram"

Pour adultes

 
Dans le cadre du bicentenaire de la loge maçonnique de Rueil Malmaison "Les Fidèles d'Hiram"

 

Interventions :

– "La reconstruction de la Franc-Maçonnerie après la Révolution française" par Jacques Olivier BOUDON, Président de l'Institut Napoléon, professeur d'Histoire contemporaine à la Sorbonne Université
– "La Franc-Maçonnerie sous le Second Empire" par Laurence GREGOIRE, docteur en Histoire, professeur
– "La Franc-Maçonnerie aujourd'hui", par François CAVAIGNAC, auteur et historien maçonnique, membre du Grand Orient de France


La première loge maçonnique de Rueil Malmaison, « les Fidèles d’Hiram » a pourtant été créée ultérieurement : sous la Restauration (1814-1830). En effet, son installation date du 15 décembre 1824 au début du règne de Charles X. Toutefois, il est vraisemblable qu’un Temple Maçonnique avait été édifié auparavant à Rueil par le duc d’Aiguillon. Celui-ci était propriétaire avant la Révolution, du château du Val dans le Domaine de Richelieu au cœur de Rueil. Ce représentant de la Noblesse libérale s’illustra lors de la nuit du 4 août 1789 en figurant parmi les premiers aristocrates à renoncer à ses privilèges féodaux.

 

Au début du XIXème siècle, la ville de Rueil connait un développement économique par la présence croissante d’activités de blanchisserie.  Des activités commerçantes et artisanales émergent aussi. La présence constante de militaires nombreux dans la caserne est un autre fait majeur. Ces « couches sociales » nouvelles favorisent le regroupement de leurs représentants au sein d’une loge maçonnique affiliée au Grand Orient de France. La situation géographique à mi-chemin de Paris et St Germain en Laye (haut lieu des débuts de la Franc maçonnerie française) a également facilité cette création. Avant la révolution de 1848, le membre le plus éminent de la Loge n’est autre que Simon Rotanger, maire de Rueil de 1836 à 1848.  Il exerce la direction des « Fidèles d’Hiram » pendant plusieurs années précisément pendant son mandat de maire.

 

Hormis quelques phases difficiles au XIXème siècles (notamment juste après la révolution de 1830), les Francs-maçons de la loge « Les Fidèles d’Hiram » se sont toujours réunis régulièrement. De nombreuses personnalités rueilloises y furent affiliés. Plusieurs furent élus municipaux et notamment maires adjoints. Les professions représentées étaient très variées : métiers de la blanchisserie, du bâtiment, du textile, du bois, du métal, du cuir, de bouche. Les fonctionnaires et les militaires ont toujours été assez nombreux à cette époque.

 

Peu à peu, les représentant d’activités plus « tertiaires » se sont imposées, suivant en cela, l’évolution sociologique de la ville.

Les évènements majeurs du XXème siècle ont eu des conséquences très sérieuses. L’activité fut très ralentie pendant la première guerre mondiale. Au sortir du conflit, les effectifs ayant été fortement réduits, les réunions furent communes avec la Loge « La bonne foi » de St Germain en Laye pendant plusieurs années. Mais l’impact le plus fort fut évidemment pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le régime de Vichy ayant interdit la Franc-Maçonnerie, le temple fut pillé et les archives de la Loge ont alors entièrement, et définitivement, disparu.

 

Réactivée depuis le 1er janvier 1946, ses activités n’ont plus cessé depuis lors.

 

Au cours de son histoire, la loge « Les Fidèles d’Hiram » a toujours compté entre 30 et 50 membres.

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