Concert symphonique et lyrique : Offenbach, roi du second empire ! Annulé2023-06-30T09:49:57+02:00

Concert symphonique et lyrique : Offenbach, roi du second empire ! Annulé

Concert Symphonique

Réservations et renseignements

Téléphone : 01 47 32 35 75
0147323575
Internet : rueil-tourisme.com

En raison des récents événements, le spectacle est annulé.

Mise en scène de Bernard Pisani.

Un florilège des airs les plus célèbres par les étudiants des classes de chant de Mary Saint-Palais, sur un texte de Benoit Lepecq, professeur d’art dramatique, le département de danse, coordonné par Gabriele Santoni et l’Orchestre symphonique du Conservatoire placé sous la direction musicale de Fabrice Brunaud.

Réservations à l’Office de tourisme

De même que Duke Ellington parlant de Louis Armstrong disait : « c’est le Jazz » l’on pourrait dire d’Offenbach : « c’est le second empire », tant il a voulu « coller » à son époque, époque qu’il nous fait regarder dès le départ avec humour, ironie, autodérision mais aussi avec tendresse et nostalgie.

En ce cent-cinquantenaire de la disparition de Napoléon III, petit-fils de Joséphine de Beauharnais qui vécut à Malmaison, quoi que de plus naturel que de rendre hommage à Offenbach, que l’historien Alain Decaux avait, dans la biographie qu’il lui a consacré, nommé « Roi du second empire ».

Jacques Offenbach, le roi de l’opéra bouffe, cette forme de théâtre chanté, parente de l’opéra-comique, de l’opérette et finalement de la comédie musicale. Offenbach, c’est « La Vie parisienne », celle qu’il a écrit sous forme d’opéra-bouffe, comme celle qu’il vit dans ce Paris du Marais, de l’Opéra et des Grands boulevards, ce Paris des touristes qu’on veut pigeonner et des bourgeois qui veulent se divertir, ce Paris où les femmes du « demi-monde » sont les reines du moment.

« La Vie parisienne », créée au théâtre du Palais-Royal le 31 octobre 1866 sur un livret de ses collaborateurs attitrés – Henri Meilhac et Ludovic Halévy -, décrit cette « époque étourdie et charmante du Second Empire ». Après la représentation, le célèbre vaudevilliste Eugène Labiche (1815-1888) écrit: « C’est insensé, c’est le genre Charenton, cela n’a aucune forme comme pièce, mais c’est amusant, grotesque, bouffon, et spirituel ».

La collaboration du trio Offenbach – Meilhac – Halévy marque ce moment original qui a produit à partir de 1862, outre « La Vie parisienne » (1866) les chefs d’œuvre typiquement français que sont notamment « La Belle Hélène » (1864), « Barbe-bleue » (1866), « La Grande-duchesse de Gerolstein » (1867), « La Périchole » (1868), dans lesquels la célèbre soprano Hortense Schneider, qu’on disait diva capricieuse et femme entretenue, joua les premiers rôles qui en firent la reine de l’opérette pendant plus de vingt ans.

« Muse infatigable et féconde, ces airs joyeux qu’il écrivait s’en allaient à travers le monde, et le monde les répétait», dit de lui son comparse Henri Meilhac, à l’inauguration de son buste, le 19 novembre 1880.

Au journaliste du Figaro qui lui demandait en 1864 quelques détails sur sa vie, Offenbach lui répondit:

« Je suis venu au monde à Cologne : le jour de ma naissance, je me rappelle parfaitement qu’on me berçait avec des mélodies. J’ai joué de toutes sortes d’instruments un peu, de violoncelle beaucoup. Je suis arrivé à Paris à l’âge de treize ans. J’ai été au Conservatoire comme élève, à l’Opéra-comique comme violoncelliste, plus tard au Théâtre Français comme chef d’orchestre. J’ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine d’années à la porte de l’Opéra-Comique pour me faire recevoir un acte. J’ai créé, alors, le théâtre des Bouffes Parisiens : dans l’espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d’opérettes. (…) Il me sera beaucoup pardonné parce que je me suis beaucoup joué. Je suis Français depuis trois ans, grâce à l’empereur qui a daigné m’accorder mes lettres de grande naturalisation. J’ai été nommé chevalier de la Légion d’honneur, il y a deux ans. Je ne vous parle ni de mes nombreux succès ni de mes quelques chutes : le succès ne m’a jamais rendu fier, la chute ne m’a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas non plus de mes qualités, ni de mes défauts. J’ai pourtant un vice terrible, invincible, c’est de toujours travailler. Je le regrette pour ceux qui n’aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume. »

Afin de revisiter parmi les airs des plus célèbres de La Belle Hélène, La Fille du Tambour-Major, La Périchole, Les Contes d’Hoffmann, Les Brigands sans oublier, bien évidemment, La Vie Parisienne, Benoit Lepecq s’est glissé dans la peau d’un des plus éminents librettistes d’Offenbach et de cette époque, Ludovic Halévy, pour nous immerger dans un salon parisien, peu après la fin du second empire. Dans une conversation pleine de quiproquos avec une standardiste au bout de cette nouvelle  invention qu’est alors le téléphone, il nous emmène gaiement dans une féerie rêvée que n’aurait sans doute pas renié le fondateur des « Bouffes  parisiens » et directeur du « Théâtre de  la Gaîté ».

« Pour un artiste français, mon parcours peut paraître atypique aux yeux de certains du fait de sa diversité.

En effet, j’entre à l’Opéra de Paris à l’âge de 8 ans et j’y apprends la danse classique durant sept années magnifiques, intenses, passionnées ! Mais, de taille insuffisante pour une carrière souhaitée au plus haut niveau, je m’oriente vers la comédie qui vient de me sourire en la personne de Jean Anouilh à qui je dois mes débuts d’acteur de théâtre !

J’ai 16 ans, je joue au théâtre sous sa direction et je suis un des protagonistes d’un important feuilleton télévisé (phare pour l’époque, mais un peu désuet aujourd’hui …).

Et tout s’enchaîne : théâtre, dramatiques pour la télévision, publicités, photos et j’en passe ! … Puis, Robert Manuel, rencontré sur le plateau du Théâtre du Palais-Royal (j’aurai le bonheur de le mettre en scène quelques années plus tard), me propose d’intégrer la troupe de ce chef-d’œuvre qu’est Un violon sur le toit et me voilà chanteur sur la scène du Théâtre Marigny !

Suivront plusieurs retrouvailles avec Jean Anouilh, des comédies musicales, quelques aventures de Café-Théâtre, jusqu’au choc « Britannicus » – ma toute première mise en scène – où j’ose aborder la tragédie en y interprétant Néron ! Une folie ! Un dépassement de soi-même ! … Et un beau succès !

Et j’en viens à ce qui est “ma très grande chance” : « Les brigands » d’Offenbach à Radio France en version concert avec un rôle en or : Le Caissier (merci Marc Gilles) qui me mène tout droit au Théâtre des Champs-Élysées où Jérôme Savary met en scène La Périchole d’Offenbach ! Une belle entrée dans l’univers lyrique que je ne quitterai plus !

J’y fréquente aujourd’hui avec bonheur les scènes les plus prestigieuses et je remercie ici leurs directeurs pour la confiance qu’ils m’accordent depuis déjà tant d’années … »

Bernard Pisani

Outre une carrière d’artiste sur scène, Bernard Pisani met en scène de nombreux ouvrages dont Le Barbier de Séville de Rossini (Opéra de Limoges), La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach (Capitole de Toulouse, Opéras de Marseille, Saint-Etienne, Avignon, Tours, Limoges, Toulon et Reims), La Fille de madame Angot de Lecocq (Besançon et Limoges), Iphigénie en Tauride de Glück (Opéras de Marseille, Angers et Tours), Le Téléphone de Menotti et La Servante maîtresse de Pergolèse (Opéra d’Angers), La Vie parisienne d’Offenbach (Opéra d’Avignon), L’Amour masqué d’André Messager et Sacha Guitry, dont il est aussi l’un des interprètes (Opéras de Tours, Metz, Reims, Limoges, Saint-Étienne, Festival International d’Édimbourg et Opéra National de Bordeaux où le spectacle est enregistré par France Télévisions).

À l’Opéra de Saint-Étienne, Bernard Pisani met en scène Il nous faut de l’amour, une revue lyrique dont il est le concepteur et, pour l’Opéra de Chambre de France, Don Giovanni de Mozart, ainsi que La Flûte enchantée et Carmen pour le Festival Gloriana. Suivront L’Enlèvement au sérail de Mozart (Opéra de Limoges), La Périchole d’Offenbach (Opéra de Metz), Mozart de Reynaldo Hahn et Sacha Guitry (Opéras de Tours et Reims), L’Opéra de quat’sous (Opéras de Reims, Metz, Tours et Toulon), La Belle Hélène d’Offenbach (Opéras de Saint-Étienne, Metz, Avignon et Capitole de Toulouse), La Traviata et Don Giovanni (Perpignan). Bernard Pisani interprète Maurice Ravel pour Arte dans La Passion Boléro, réalisation Michel Follin, puis, sous le patronage de l’Ambassade de France, il met en scène et joue Jean Anouilh 20 ans après… à la Maison Française University de New York en hommage à l’auteur disparu. En 2018, Bernard Pisani interprète le danseur-chorégraphe Nijinski dans une création originale de Faizal Zeghoudi : Master Class Nijinski, au Festival d’Avignon puis en tournée. Il met en scène une nouvelle production des Pêcheurs de Perles (Opéras de Limoges, Reims et Nice).

Bernard Pisani est Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres

OUVERTURE de LA FILLE du TAMBOUR-MAJOR

  1. CONTES D’HOFFMAN – BARCAROLLE
  1. LA CHANSON DE FORTUNIO – AIR DE VALENTIN
  1. LA VIE PARISIENNE  n°6 « A paris nous arrivons en masse »
  1. LA VIE PARISIENNE – n°5 TRIO – BARONNE, BARON ET GARDEFEU : « Vous serez notre guide »
  1. LA VIE PARISIENNE – n°8 COUPLETS DU BARON– « je vais m’en fourrer jusque-là »
  1. TROMB-AL-CAZAR – TRIO (« du jambon de Bayonne »)
  1. LA PERICHOLE – GRISERIE : « Ah, quel diner je viens de faire… »
  1. CONTES D’HOFFMAN – AIR D’ANTONIA
  1. INTERMEDE
  1. LA BELLE HELENE – n°7a « Rois de la Grèce… »
  1. LA BELLE HELENE – n°2 « Amours divins… »
  1. LA BELLE HELENE – n°6 JUGEMENT DE PÂRIS
  1. LA PERICHOLE – COMPLAINTE : « Il grandira car il est Espagnol »
  1. LES BRIGANDS – COUPLETS DU CAISSIER
  1. LA PERICHOLE – TRIO DU JOLI GEÔLIER
  1. INTERMEDE
  1. LA VIE PARISIENNE – RONDEAU DE METELLA : « C’est ici l’endroit redouté des mères »
  1. LA VIE PARISIENNE – AIR DU BRESILIE
  1. LA VIE PARISIENNE – FINAL Acte 4 : « Par nos chansons »

 Interprètes :

Jiwoo BAE, Anna DUDINA, Nicolas DOSCH, Juram JEONG,  Yichen MA, Antoine ROY, Manon SEKFALI, Anna SPOKOJNY-CARON, Sang Ah YOON, Lei YU, Yifan ZHAO, sont étudiants de la classe de de chant de Mary SAINT-PALAIS (pianistes-chefs de chant : Paul COISPEAU, Agnès WATSON et Alissa ZOUBRITSKI) et du chœur étudiants de Béatrice MALLERET

 

Orchestre du CRR : Léo PLACE-DESPREZ, Jaedong HWANG, Julie KUCHARSKI, Cléo BONMORT, Sacha BOULANGER, Jésus MUNOZ, Alice MANNU, Louis ARONICA, Alice CARBONNAUX, Meike WU, Tanaïs JEAN, Victor BARTHE, Clara LOLIVE, Inès BIREMONT, Soazig GRALL, Anahi COUDRAY-POUS OJEDA, Célia DUBOIS, Louise CAUCHEMEZ, Soledad POZA CONCHA, Clara FEVELAT, Marie TOURNIER, Eléonore GUILLOTEAU, Célia JONCOUR, Pauline LETOMBE, Mila VUIDART, Jules VIES, LEONARD ANCELET, Sarah GALLAND, Marthe LEFORT, Yuting SHEN,  Virginie LESAGE, Léa NOLOT, Wunlin LU, Félix LESOURD, Binlong GUO, Jingyi LI, Jean-Noël WELLER, Ugo MAILLARD, Angus WOO, Stéphane KORALEWSKI, Arthur LEPLAT, Estéban SERNA-FLUTTAZ

Moncef CHIAB, régisseur général de l’orchestre du CRR – Pascal ORIAS, régisseur son-lumières du CRR –

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