Le 17 mars 2020, une histoire particulière commençait pour nous tous, celle d’un confinement.
Comment ne plus avancer dans la vie, un pas devant l’autre. Comment, sinon écrire et avancer, une page après l’autre.
Instant suspendu … on entend la nature, sans laquelle on se perd, on trouve l’art, sans lequel on oublie qui on est et on découvre nos souvenirs sans lesquels nos métamorphoses ne peuvent voir le jour.
Ce sont ces liens que nous tissons ce soir avec vous.
Dans cette période d’immobilisme, de stupeur, d’interdits, les œuvres de Camille Claudel ont constitué des fragments de vie immense.
Comme une œuvre qui d’abord se regarde de loin, comme on se rapproche pour écouter les mains de Camille, comme on se plie sous les reliefs de la pierre et comme on habite les effrois, les insouciances, les rigueurs, les supplications, les bonheurs, les dangers de Camille et les siens.
Avec Alexandre Robrieux au piano et Nathalie, Anne-Valérie et Marine à la lecture