Même s’il n’est pas encore possible d’ouvrir les portes des établissements culturels au grand public, ceux-ci sont autorisés à accueillir des artistes en résidence afin que ces derniers puissent poursuivre leur travail de création et de répétition.

Le 5 février dernier, le Théâtre André-Malraux a accueilli la Compagnie Thomas Le Douarec afin d’offrir à cette troupe l’opportunité de présenter sa remarquable adaptation de L’Idiot de Dostoïevski devant une centaine de professionnels.

Venus de toute l’Ile de France, ces derniers ont ainsi pu découvrir le spectacle en vue d’une programmation éventuelle la saison prochaine.

A défaut d’une représentation « tout public », cette alternative offerte aux dix comédiens les aidera à remonter une tournée lorsque des jours meilleurs s’ouvriront.

Les spectateurs du TAM auront eux aussi la possibilité d’applaudir ce magnifique spectacle, pour la deuxième fois reporté, la saison prochaine.

Parallèlement, une autre compagnie théâtrale dirigée par Éric Bouvron (metteur en scène récompensé aux Molières pour son adaptation des Cavaliers de Joseph Kessel) a créé au studio de répétition, dans l’enceinte du TAM, le spectacle Danlor, l’insolent Roland Garros.

Enfin, Muriel Robin travaille actuellement son art sur la grande scène du TAM pour son nouveau projet.

Si la crise sanitaire est responsable de l’annulation de beaucoup de réjouissances culturelles, elle ne réussira pas à éteindre la créativité des artistes, ni l’esprit de solidarité, bien nécessaire dans ce milieu en crise, qui souffle au TAM.

Le Théâtre André-Malraux ne se résigne pas à voir s’éteindre les étoiles…

Répétitions de Danlor