• Rueil-Casino : un lieu de prestige prisé des Parisiens

Avec l’arrivée du chemin de fer au XIXe siècle, Rueil-Malmaison et ses bords de Seine deviennent un lieu de villégiature prisé des Parisiens en mal de bon air et de distraction.

Situé à côté de la gare, Rueil-Casino ouvre le 16 mars 1883. L’offre y est splendide : salle de 1200 couverts, restaurant panoramique, salle de bal, grand cercle, parc de 20 000 m² avec grottes, jeux de croquet, kiosque à musique, etc. L’établissement est néanmoins fermé par le Préfet le 20 août. Rouvert en 1884, il est loué en 1887 par un entrepreneur de spectacles qui le rebaptise "Château de Rueil" et exploite ses salles de bal, de concert et de théâtre. Il ferme définitivement en 1902. En 1929, son pavillon central devient une maternité modèle, puis en 1952, une maison de convalescence pour les mères et leurs bébés. Le bâtiment est démoli en 1970. A son emplacement se dresse aujourd'hui le centre culturel de l'Athénée.


Carte postale, début XXe siècle, Musée d’histoire locale de Rueil-Malmaison.

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  • Jacques Faizant, Buste de Marianne, Musée d’Histoire locale de Rueil-Malmaison

Présenté au musée depuis 2006, ce buste en plâtre peint a été réalisé par Jacques Faizant, en 2000. Il s’inspire de la fameuse Marianne créée par ce dessinateur de presse, pour Le Figaro : une chevelure brune avec une coupe courte, vêtue d’une robe bleue moulante. Le bonnet phrygien à cocarde en demeure le symbole intemporel. Malgré la popularité du personnage, ce buste a été peu diffusé : seuls quatre autres modèles existent en France.
Jacques Faizant vivait à Rueil-Malmaison quand il est décédé en 2006, à l’âge de 87 ans.


Buste de Marianne, Musée d’histoire locale de Rueil-Malmaison.

 

  • L’ancien bureau d’octroi « du Chemin de fer », avenue Albert Ier

Au 115 de l’avenue Albert 1er, se dresse actuellement l’ancien bureau d’octroi dit du « Chemin de fer ». Notons sur son mur pignon nord le cartouche sur lequel était inscrit le mot « Octroi ».

C’est en 1859 que quatre bureaux de ce type sont mis en place sur le territoire de Rueil : outre celui « du Chemin de fer », on compte ceux « de Paris » rue Paul Doumer, « de Saint-Germain », près de la Malmaison et « de Saint-Cloud » avenue de Buzenval. Ces trois derniers ont disparu aujourd’hui. Ces structures avaient pour objectif de percevoir un droit d’octroi, ou taxe communale, sur les marchandises entrant ou sortant de la commune. Avec l’essor des industries rueilloises à la fin du XIXe siècle, cet impôt local a eu un rôle très important dans le développement de la Ville.

Perçu comme archaïque, l’octroi est supprimé pour les communes franciliennes en 1943.


Carte postale, début XXe siècle, Musée d’histoire locale de Rueil-Malmaison.


Vue du bureau d’octroi, 2019, © Google Street View.

 

 

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